Chaque mexicain est un musicien dans l'âme.

Après le succès de l'album 'La Llorona', voici le volume 2 : 'Buenos Dias Amor' .Cette fois encore, une sublime couverture signée Paul Rogers. Comme Billie Holiday ou Edith Piaf, Chavela Vargas appartient à cette famille rare d'artistes qui exhalent une voix exceptionnelle d'une existence marquée par la souffrance, les excès et es combats pour affirmer leur liberté d'aimer. Comme si seules des voies de traverses pouvaient libérer la voix traversière. Le reste n'est qu'académisme.

Fernando Corona, orfèvre de l'électro minimale et Vanessa Wagner, pianiste classique hors norme ? Oui ! Ensemble, ils parcourent un répertoire pianistique qui, depuis le 20e siècle, s'étend de Erik Satie à John Cage, Philip Glass, Arvo Pärt et Aphex Twin. En miroir ou en écho au toucher intense de Vanessa Wagner, Murcof élabore sur ses machines des boucles et textures sonores en temps réel qui diffractent les pièces et les amplifient. Leur univers cinématographique et énigmatique est Statea, équilibre délicat entre leurs deux présences. Leur album chez InFiné, est un ping-pong fascinant...

Leader d'un groupe mexicain, pianiste et compositeur pour la télévision et le cinéma, Juan Garcia Esquivel est connu comme l'un des pionniers de la musique instrumentale mêlant musique lounge, jazz et sonorités latines. Un vrai génie sophistiqué, l'un des inventeurs du latin jazz.

 

45 ans, c'est le temps qu il aura fallu pour retrouver Santana dans sa formation quasi-originale depuis "Santana III" en 1971. A l'initiative de cette reformation, Neal Schon, qui décide en 2013 de rappeler le pianiste et chanteur Gregg Rolie, le percussionniste Michael Carabello et le batteur Michael Shrieve autour du guitariste virtuose Carlos Santana, en studio. Ronald Isley, le chanteur des Isley Borthers est quant à lui invité à collaborer sur deux morceaux ("Love make the world go round" & "Freedom in your mind"). Au terme de deux années de séances d'écriture et d'enregistrement naissent 16 nouveaux titres qui n'ont rien à envier à ce qui a fait les premiers succès du groupe après leur découverte à Woodstock en 1969. Des rythmes Cha-Cha/latino jazz d' "Anywhere you want to go", aux solos de guitares blues-psychédéliques endiablés ("All aboard"), en passant par les percussions effrénées de "Freedom in your mind' et 'Choo Choo', "IV" porte définitivement les marques de fabrique historiques du quintet. Les fans de la première heure reconnaîtront dans la pochette de "IV" un clin d'oil au premier album éponyme du groupe qui a vu le jour en 1969.

Le retour du roi de l'Hellektro. Hocico revient nous faire cauchemarder avec "Ofensor", 10e opus du duo Méxicain maléfique. Tout ce qui fait un bon album d'Hocio y est à savoir : la hargne, les arpégiateurs, les refrains dansants et les ambiances flippantes. Pour un Noël apocalyptique, pensez Hocico. Pour fans de Wumpscut, Tamtrum, Suicide Commando, Agonoize, Alien Vampires.

Rolando Villazón retourne aux racines de la tradition vocale romantique italienne. Verdi, Rossini, Bellini, Donizetti... ont tous connu l'âge d'or de la musique vocale savante en Europe. Mais au-delà de l'opéra, ces compositeurs écrivaient également des mélodies à profusion : destinées à être chantées à la maison avec accompagnement de piano ou à être travaillées dans les conservatoires, les mélodies étaient pour eux, une formidable source de revenu. De "ces petits joyaux", Rolando Villazón décide de réaliser un projet d'envergure en commandant des orchestrations de mélodies des trois grands représentants du bel canto et de leur plus brillant successeur. On trouve dans cet enregistrement un florilège de succès populaires comme La danza de Rossini, Malinconia, ninfa gentile de Bellini ou encore Les Amants de Séville de Rossini sur lequel le ténor est rejoint par Cecilia Bartoli pour former un duo inégalable.

Le groupe mené par la chanteuse mexicaine Teri Gender Bender sort son 3ème album comptant des invités prestigieux tels que John Frusciante et Iggy Pop.

 

Imaginer qu'un all star aussi inédit puisse concentrer son énergie pour créer une oeuvre commune pouvait sembler utopique. Et pourtant... "Being human being", est sans aucun doute le projet le plus audacieux du moment. Abolissant toute idée de frontière artistique, Erik Truffaz à la trompette électrisée, Murcof (Nortec Collective) et ses boucles électro et la batterie de Maxence Sibille offrent un écho visionnaire aux peintures et planches de du célèbre dessinateur Enki Bilal. Humanité déchue ou monde renaissant, à chaque tableau répond un imaginaire sensoriel unique et mouvant, une poésie de l'instant qui redéfinit intelligemment la notion d'art vivant.

 

 

Actif depuis 1973, le groupe aux nombreux disques de platine fête son quarantième anniversaire avec la parution d’un enregistrement en concert à New York au City Winery fin 2012 qui couvre quatre décennies d’une brillante carrière. Les titres les plus célèbres du groupe sont passés en revue par les cinq membres originaux qui infusent aux treize chansons un enthousiasme et un bon esprit contagieux.

Enregistré au printemps 2009 à Paris dans les studios de Radio France sous les auspices de F.I.P., ce disque capture un moment unique, un concert brillant et exubérant, plein de cette énergie contagieuse qui est autant la sienne que celle de son groupe. Sa voix passionnée est au centre, et tout autour d'elle les sonorités traditionnelles et contemporaines s'entrechoquent, dans une joyeuse rencontre de rythmes et d'harmonies.

 

 

 

 

 

 

 

A l'occasion de la sortie du film "Chavela Vargas" le 15/11, voici un sublime album de la légendaire chanteuse mexicaine Chavela Vargas, chanteuse favorite de Pedro Almodóvar. Cet album rassemble ses plus fameuses chansons de ce style ranchera, dont les accents rauques en formes de cris et de prières réveillent la vie en ce qu'elle a de plus intense. Chavela Vargas : " La dame au poncho rouge ", cheveux d'argent et chair brune, si petite, mais immense. La plus grande chanteuse mexicaine, unique, en son art, universelle par son rayonnement : voix puissante qu'elle dompte comme un fauve et qu'elle mène à sa guise où elle veut la conduire ; tessiture rayée, enrayée, rocailleuse, l'organe de celles qui selon une légende sud-américaine "chantent au-dessus des os". "La Llorona", "No volvere", "Rayando el sol", "Un mundo raro"... les enregistrements mythiques réalisés aux Studios RCA Victor Mexicana en version remastérisées.

La grande Chavela Vargas à tiré sa réverance au mois d'aout 2012. La grande prêtresse de la ranchera mexicaine à vécue une vie qui remplirai une bibliotheque. Ici un de ses tout premier enregistrement, en 1961, déjà incroyablement touchant.